Le mythe du bon sauvage
Le mythe du bon sauvage est l’idéalisation des hommes vivants au contact de la nature. Ils vivent dans un paradis sur terre avant le péché originel. Cette idée s’est développée au XVIIIe siècle. Les zoos humains ont été des endroits où l’on exposait des personnes différentes à la vue du publique.
En quoi le mythe du bon sauvage a-t-il correspondu à une vision de l’homme à un moment donné ?
Comment les zoos humains ont-ils amenés à l’idée de tolérance ?
Nous allons vous faire part de l’étude que nous avons faite en débutant par le mythe du bon sauvage et en concluant par les zoos humains.
I. Le mythe du bon sauvage
A. Présentation du mythe
Avant le XVIIIe siècle :
Les grands voyages et leurs récits lors des grandes découvertes sont à l’origine de ce mythe. A la fin du XVe siècle, Christophe Colomb, Vasco de Gama, Magellan ou Jacques Cartier avaient fait route vers l’Amérique, les Indes et le Canada. Dans leur carnet de voyage, ils révèlent l’existence d’autres peuples avec leurs coutumes, leurs cultures et leurs religions. L’Europe prend conscience qu’elle n’est plus seule dans ce monde. Puis avec la découverte de l’héliocentrisme et d’une terre ronde le système de pensée, la diversité humaine et les coutumes font naitre le relativisme Le mythe du bon sauvage dresse le portrait et vante les mérites de peuples purs et innocents à l’inverse des Européens. On y fait l’éloge de qualités morales telles que la loyauté, la franchise, le courage, le bon sens et l’habilité. Ces peuples n’attachent pas d’importance à l’argent, ils ne connaissent ni la jalousie, ni l’envie et ne se font pas de guerre. Les classes sociales n’existent pas, ils sont hospitaliés et vivent au sein de la nature.
Au XVIIIe siècle :
Les carnets de route se multiplient et montrent une image idyllique du "bon sauvage" et un bonheur incontestable : ils sont vigoureux, simples, obéissant à la mère nature, généreux, libres de toute