Le métissage
- François Laplantine
Son, images et langage. Anthropologie esthétique et subversion,
Paris, beauschesne, 2008, pp. 80, 81.
- François Laplantine & Alexis Norss
Métissage d’Arcimboldo à Zombi 2001, Paris
L’Auvert – p. 7
- Le métissage – Rencontre d’un phénomène à la croisée des croisements –
A la lecture de cette phrase on retient quelques mots clés : métissage, désappropriation, avoir et être.
En premier lieu ce que l’on pourrait se demander c’est qu’est ce que le métissage ? Qu’est ce que l’on entend par métissage ? Qu’elles sont les premières idées à l’annonce du terme métissage ?
Métissage vient de tissu, tissage, le préfixe « mé », comme pour le mot médisance, a une connotation négative, ce qui peut éventuellement montrer le caractère impur voire imparfait conféré au métissage, puisque c’est ce qui va à l’encontre et qui est contre. Le métissage est donc contre le tissage, contre le lien, ou à l’inverse il est tout contre le tissage.
Le métissage est le mélange, le mixage d’au minimum deux choses différentes et distinctes. Elles existent hors mélange, et perdent leur existence dans le mélange.
La mention négative du mot rappelé par le « mé » intensifie les aspects négatifs de la phrase, évoquée par les termes « désappropriation », « absence » « abandon ». La question à se poser serait pourquoi il y a la même sensation de négation entre le « mé » de métissage que dans les mots désappropriation, absence et abandon ?
Soit parce que d’une part qui dit métissage