Le nombre d’or

Apparu il y a 10 000 ans, le nombre d'or est « découvert » (ou « inventé », les avis divergeant) en même temps que la découverte du temple d'Andros sous la mer des Bahamas). Depuis toujours, ce nombre a une connotation mystique voire ésotérique et traverse le temps.

La dénomination du ce nombre dit alors « nombre d’or » n’est fixée qu’au milieu du XIXème siècle lorsque l’allemand Zeising évoque "Den goldene Schnitt"

Concrètement, le nombre d’or, aussi appelé « section dorée », « section d’or », ou encore « divine proportion », est obtenu lorsque l’on décompose un objet en deux parties inégales, et que le rapport entre la grande partie et la petite est le même que le rapport entre le tout et la grande partie. Cette proportion est alors dite « divine », ou « dorée ».

Mathématiquement, le nombre d'or est la solution positive de l'équation : , c'est-à dire le nombre . C’est un rapport entre deux grandeurs homogènes.

Le rectangle et la spirale d’or

Le nombre d’or : une fraction continue et un emboitement de racine de 1.

Il est noté Φ et nommé Phi. Et se retrouve mystérieusement dans toute élément de la vie, suggérant ainsi une certaine « harmonie » dans le monde, notamment :
Le monde vivant (les proportions de l’Homme, des animaux ou encore de la végétation sont dites « d’or »)
L’art (l’Homme se sert du nombre d’or depuis la nuit des temps, notamment en peinture, en architecture, en sculpture, en musique, en poésie, ect…)
Exemple : « Une baignade à Asnières » de Georges Seurat (peinture à l’huile, 1884) Exemple : le Parthénon à Athènes ( c’est depuis sa construction qu’on désigne le nombre d’or par la lettre grecque ( phi ) , en hommage au sculpteur grec Phidias (né vers 490 et mort vers 430 avant J.C) qui décora le Parthénon à Athènes. C'est Théodore Cook qui introduisit cette notation en 1914.)

On dit alors qu’ils obéissent à la loi de Phi.