Le nègre de surinam
Présentation du texte :
Publié en 1759, Candide ou l’optimisme est un conte philosophique dans lequel Voltaire nous raconte les voyages d’un jeune homme, Candide, confronté à toutes les violences et les injustices à travers le monde, tandis que son professeur, partisan de l’optimisme en philosophie, ne cesse de lui dire que “tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles”.
Questions :
1) Quel est le genre de ce texte ? De quoi parle-t-il ? Que veut y faire passer Voltaire ?
C’est ouvrage est un apologue. Candide et Cacambo rencontrent un esclave, ils parlent ensemble. De ce dialogue ressort une impression de mal-être sur l’esclavage, qui apparaît comme mauvais. Voltaire dénonce l’esclavage en utilisant les moyens du conte : le récit et le dialogue.
Il veut faire passer les réelles conditions de vie des esclaves, chose normale au 18e siècle.
2) Quels aspects de la traite des nègres Voltaire dénonce-t-il dans ce texte ? Quelle est la phrase la plus directement accusatrice ? Commentez sa construction.
Voltaire dénonce bien évidemment la violence avec laquelle sont traités les esclaves africains, la pénibilité des tâches qui leur sont confiées et la « justice » des ces négociants impitoyables. Mais, implicitement, il dévoile aussi la caractère inhumain et intolérant de l’homme blanc : la comparaison naïve avec les animaux (l15/16) tend à déshumaniser ces hommes asservis et l’allusion aux « prêcheurs » montre le peu de cas que l’on fait de leur culture et de leurs croyances.
Enfin, la célèbre citation « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » (l10/11) met le doigt sur l’ignominie d’un système économique fondé sur la torture. Le terme « prix » employé ici de façon imagée tend à faire prendre conscience aux européens (le pronom personnel « vous » désignant Candide et Cacambo, et donc l’ensemble de l’Europe) que le gout du luxe est meurtrier et que l’achat de biens