Le néo-corporatisme

780 mots 4 pages
Ce terme ne désigne pas le repli d’un groupe professionnel sur le repli corporatiste, cela renvoie à la désignation d’un système social et politique. Ce qui le distingue du corporatisme classique, c’est que cela repose sur une organisation autoritaire de l’Etat. Ils sont organisés de manière centralisée par l’Etat. On a affaire à des régimes démocratiques ou le néo-corporatisme renvoie aux rapports entre les groupes professionnels et l’Etat. Ils sont organisés eux même en dehors de l’Etat. Ce qui les rapproche d’une forme de corporatisme, c’est que les pouvoirs publics vont conférer à certains groupes professionnels le monopole de la représentation des intérêts de la profession ou du secteur concerné. Cela désigne un système dans lequel les groupes professionnels sont agréés par l’Etat, qui va les constituer comme interlocuteur exclusif pour la négociation et mise en œuvre de politiques publiques. On y gagne de se voir octroyer la légitimité par l’Etat (subventions, avantages pour les carrières). Cette collaboration étroite va être une manière de s’assurer la paix sociale, faire accepter des mesures par la population concernée, qu’elles auront été négociée. C’est un système d’échange.

L’idée du néo-corporatisme s’oppose à la théorie pluraliste, où il y a l’idée que la société est composée d’une multitude de groupe qui chacun peuvent accéder à l’expression politique. L’essentiel des relations de pouvoir s’y établit horizontalement entre des groupes concurrents qui négocient des compromis. Les pouvoirs publics ont un rôle de légitimation.
La thèse néo-corporatiste mets l’accent sur le nombre limité de groupes engagés dans la représentation politique et l’élaboration des politiques publiques et va considérer comme essentielle non plus la relation horizontale entre les groupes mais la relation verticale entre un nombre limité de groupe et l’Etat.

On peut distinguer deux types de néo-corporatisme :
Le macro-néo-corporatisme : il se situe au niveau global

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