Le paresseux - saint amant
Marc-Antoine Girard, début XVIIe : baroque. Epicurien, poète moderne pour son époque
(anciens VS modernes)
Sonnet traditionnel = alexandrin + 2 quatrains + 2 tercets
Poésie sur la création et non sur la paresse comme on pourrait l’imaginer
Problématique : En quoi ce sonnet donne-t-il une image originale et paradoxale de la création ?
I – Un tableau saisissant A) Portrait détaillé
Titre : « le » paresseux impression d’universalité, archétype du paresseux
2è vers « je » portrait du poète : détaillé, vraisemblable, pictural (ds un lit, main hors des draps…)
Métaphore v.2 : fagoté
Comparaisons v.3 et v.4
Portrait détaillé d’un H en proie à la paresse
B) Paresse ensorcelante
Paresse extrêmement présente cf. chp lex (paresse, mélancolie, lit, rêve, dort, oisiveté, langueur , dormant, yeux entrouverts)
Eloge de la paresse : louange + « ce plaisir » + adj mélio précédés abv d’intensité « si » + mise à la rime « charmant/ dormant » ( attirant de dormir)
Mise en valeur de la paresse
C) Lutte en sursauts
Lutte contre la paresse : sonorités dures « accablés, mélancolie, fagoté, Quichote, comme, qui, guerre, comte, langueur » perçues comme le sursaut du lecteur contre paresse
Lutte: enjambement dernier tercet : contre-rejet mise en valeur de « à peine » : effort de lutte
Poète fait glisse la promesse d’1 portrait U descrip° de lui-même en proie à la paresse + éloge mais contre laquelle il semble lutter mollement. Puissance extérieure qui s’empare du poète
II – La paresse, une force qui s’impose
A) Force extérieure
Paresse= force que subit le poète « accablé » : soumis° du poète : usage de passifs + privatifs « sans, ni, à peine » pas acteur
B) Aliénation de l’esprit
Poète devient en retrait :oubli réalité (v.5) insouciance g. 30ans (v.6)
Aliénation : métaphore v.8 « ensevelie » par « langueur » + mise en rime « mélancolie/folie » paresse= son