Le parnasse
Pour les Parnassiens l'art n'a pas à être utile ou vertueux et son seul but est la beauté. C'est la théorie de « l'art pour l'art » de Théophile Gautier. Ce mouvement réhabilite aussi le travail acharné et minutieux de l'artiste et il utilise souvent la métaphore de la sculpture pour indiquer la résistance de la « matière poétique ».
L’impersonnalité et le refus du lyrisme
Contre le lyrisme des écrivains romantiques, contre leurs épanchements et leur utilisation récurrente et surabondante du moi, les parnassiens ont préféré favoriser la distance et l’objectivité. Cette distance est marquée par l’utilisation de thèmes tels que l’exotisme et la description de la nature, l’antiquité et l’histoire, les mythes et légendes et les religions orientales.
La recherche du beau[modifier]
Les parnassiens, en réaction aux attentes politiques et sociales des romantiques, ont eu pour but de sortir l’art de tout ce qui concernait leur monde contemporain et ses problèmes. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. ». Ce principe va être accentué par le concept de l'art pour l'art.
L’art pour l’art
Pour les parnassiens, l’art est utile parce qu’il est art ; rien n’importe si ce n’est l’art. C’est pourquoi les poètes parnassiens se sont toujours trouvés du côté de l’absolue gratuité de l’œuvre. C’est donc ainsi qu’ils