Le Patriotisme Au 19e
►Le patriotisme chez Flaubert :
Flaubert n'a qu'une hâte en 1870 : c'est de s'engager, il s'engage ainsi comme Lieutenant, et n'a qu'une hâte, d'aller percer un prussien. Ça montre le sentiment patriotique.
Pegy : était un dreyfusard : il fait des déclarations très patriotique.
L'amour de la terre natale, la notion de sacrifice, c'est à dire mourir pour défendre sa partie, et l'idée démocratique :
Que se passe-t-il en 1792 ? La France, entrée en guerre avec le reste de l'Europe. Il y a beaucoup d'exilés. Ils passent pour de traîtres aux yeux des révolutionnaires :
►Mais aussi chez Danton :
Danton, tribun « Celui qui fuit son pays quand il est menacé n'est plus citoyen ». Et s'il osait revenir, la patrie lui dirait « Malheureux, tu m'as laissé dans les jours de périls ! Et bien, disparaît à jamais, ne reviens plus sur mon territoire ».
►L'ambivalence du patriotisme révolutionnaire.
De défendre sa patrie.
D'exporter la paix, la révolution.
Todorov : « Le patriotisme porte en lui, l'amour et la haine, la paix et la guerre ». Alors oui, défendre sa terre, c'est tuer l'ennemi. Mais ça veut aussi dire qu'un esprit de conquête anime les révolutionnaires.
Il y a une volonté d'exporter la paix. D'exporter la révolution. Ce modèle révolutionnaire, républicain ; on veut l'exporter au delà des frontières.
On le sait : Bonaparte, officier sous la révolution libère l’Italie !
Il y a ce sentiment de liberté, ils ont brisé leurs chaînes, en France : du joug, de l'obscurantisme. Ils vont facilement essayer d'exporter la révolution. Jusqu'à la fin du 19e siècle : être patriote signifie être républicain, voire socialiste.
Malgré Napoléon 1er. Pour le reste de l'Europe, Napoléon exportait les idées de la Révolution. Il en était toujours largement animé. Le campagnes qu'il menait à l'extérieur de la France c'état la continuité des guerres révolutionnaires.
Dans le prolongement de cet idéal, on trouve finalement les