le personnage de thérèse
Biographie :
Emile Zola (1840-1902) est un écrivain engagé et journaliste français. Considérée comme le chef de file du naturalisme, c’est l’un des romanciers français, les plus publiés au monde. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire. Le naturalisme est un mouvement littéraire international qui apparaît à la fin du 19eme siècle. Il rend compte de la réalité de façon scientifique : il s’agit d’observer et d’expérimenter. C’est un mouvement né de l’influence des sciences, de la médecine expérimentale et des débuts de la psychiatrie. Thérèse Raquin est le troisième roman d’Emile Zola publié en 1867. Il faut savoir qu’à la première édition de T.R. Zola n’a pas fait de préface ce qui a suscité des critiques. Il a donc sorti une seconde édition mais cette fois-ci avec une préface.
Problématique :
En quoi la dualité de Thérèse s’éveille-t-elle ?
Comment Zola montre-t-il le fait que Thérèse ait une double personnalité ?
1. Un portrait contrasté
A. L’eau et le feu
Eau : ondoyante, souple, lèvres humides, yeux luisants.
Feu : éclairé en dedans, flammes s’échappaient, son sang qui brûlait, air pénétrant et âcre, sur son visage courait des lumières ardentes, rayonnait, chaud. Thérèse apparaît ici comme fougueuse, passionnante.
Le fait qu’elle serre Laurent fait penser à un serpent. Le fait qu’il dise « il n’avait jamais vu cette femme » ça fait penser à quelque chose d’irréel.
Métaphore : des flammes s’échappaient de sa chair, sa figure qui brulait en dedans, le sang de sa mère ce sang africain qui brûlait ses veines se mit à couler.
Contraste avec le feu : sorcière (l.41 à 44).
B. De la mort à la vie le passage d’un homme (Camille) à l’autre (Laurent). Cela procure à Thérèse un réveil, une naissance, on me voit grâce au champ lexical : révéla, éveillait, songe, naissait, secousse, qui la