le petit journal
Le rapport, long de 16 pages, se veut critique envers la plupart des pays européens mais n’intervient qu’à titre informatif et non contraignant pour les Etats membres. Son objectif : ouvrir le débat sur une réalité qui coûte chaque année près de 120 milliards d’euros à l’Union Européenne, la corruption. Dans le cas de l’Espagne, trois grands traits résument cette enquête : un contrôle insuffisant des mécanismes de financement des partis, le manque de responsabilisation des élus locaux, non tenus de rendre compte de leurs actions, et enfin le silence du rapport même concernant les enquêtes affectant la monarchie.
Bilan amer : l’Espagne peut mieux faire
Dans ce bilan, la Commission européenne fait état de toutes les affaires de corruption qui touchent ou ont touché l’Espagne tant au niveau local que central, rappelle le quotidien espagnol El Mundo. Il chiffre à 5.144 le nombre de cas de corruption ayant affectés les municipalités espagnoles entre 1996 et 2009. La majorité de ces affaires ont lieu tout particulièrement dans les domaines du développement urbain, du financement des partis et des emplois publics. Seules les affaires relatives à la famille royale semblent manquer sur l’échiquier.
L’étude, étendue à l’ensemble des pays européens, montre que la corruption a un impact non négligeable sur les affaires économiques, rapporte le site belge Express. Si toutes ou partie des entreprises espagnoles sondées déplorent l’existence généralisée de corruption dans leur pays, les secteurs de la construction et des télécommunications semblent davantage touchés par le problème.
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