Le petit prince
Né à Bombay, il quitte les Indes pour faire ses études dans le Devonshire. De retour aux Indes, de 1882 à 1889, il collabore à la Military and civil gazette , journal anglo-indien publié à Lahore. Il y témoigne d'un don d'observation rare que l'on retrouve dans ses récits de voyage aux U.S.A. en France, en Afrique, en Australie et dans ses romans. Son premier volume de vers (1866, Departmental ditties-Chants du service) est suivi des Simples contes des collines (1888), recueil de courts récits où il se révèle un des maîtres de la nouvelle à l'égal de Maupassant. Son succès ira grandissant avec les années, tant en poésie : Ballades et chants de la chambrée (1891), qu'en fiction, romans, la Lumière qui s'éteint (1891), Kim (1910) ; nouvelles, Trois Soldats, Sous les déodars le Labour du jour, livres pour enfants les deux Livres de la Jungle (1894-1895), Capitaine courageux (1897), Histoires comme ça pour les petits (1902), Puck de Pook's Hill (1906). On ne peut les citer tous. Le prix Nobel de littérature consacre sa gloire en 1907. Toutefois, à la fin de sa vie, le magnétisme de son uvre faiblit, résultats d'un mauvais état de santé, de la situation internationale, de chagrins il perdit son fils unique à la guerre de 1914-1918 ; on lui a reproché son chauvinisme et impérialisme ultras jingoïsm II était convaincu qu'incombait aux Anglais le devoir de maintenir ordre, paix et justice aux Indes, pays qu'il a fait connaître à ses compatriotes. Sa popularité en Angleterre repose plus sur sa poésie que sur ses