Le peuple dans la pensée politique du XVIe au XVIIIe siècle
Idéologies politiques modernes
Le peuple dans la pensée politique du XVIe au XVIIIe siècle
Nos vies politiques modernes sont encore organisées autour de la relation de commandement à obéissance à laquelle nous soumet la souveraineté étatique. Cette notion d'obligation à un pouvoir politique centralisé est une forme particulière de soumission qui apparaît au XVIe siècle à travers la pensée de Bodin, et se développe plus précisément encore au XVIIe XVIIIe siècles avec les penseurs tels que Hobbes ou Locke en Angleterre. Cette étape de l'histoire occidentale est cruciale dans le processus de transformations de nos institutions politiques et les idéologies qui en découlent en faisant la transition de la monarchie d'Ancien Régime jusqu'à la République.
L'apparition du protestantisme en Europe au XVIe siècle replace l'individu au centre de la société, par la création de l'idée de l'état de nature en rapport avec la remise en cause de la légitimité du pouvoir politique. Gutemberg aidant, ce protestantisme contribue fortement à la propagation des idées, du fait que chaque individu se doit de lire la Bible par lui-même et doit être alphabétisé.
La Renaissance est une période historique marquée par une forte centralisation du pouvoir, qui l'apogée en France avec le très célèbre Roi-Soleil. Afin de légitimer cette évolution qui est ni plus ni moins qu'un processus d'aliénation des individus au souverain, certain penseur vont commencer à penser le peuple en tant qu'entité singulière et théoriser sa fonction politique.
Certains penseurs comme Rousseau vont remettre en cause cet absolutisme propose de penser le peuple comme base de tout pouvoir par le biais d'un contrat social qui lui permette de vivre en société.
A travers l'étude de l'idéologie de quatre penseurs européens, on peut se demander comment l'idée de peuple s'est politisée ?
Nous étudierons dans