Le pib est-il un bon indicateur de richesse ?
Après avoir expliqué comment les statisticiens s’y prennent pour mesurer la croissance et le développement et l’utilité de leurs calculs, nous en montrerons les insuffisances.
Tout d’abord, le PIB est un indicateur de richesse économique qui mesure la richesse créée. Agrégat qui mesure la valeur des biens et services produits par les unités résidentes au cours d’une année, l’INSEE le calcul en faisant la somme des valeurs ajoutées. Le PIB prend en compte des productions qui ont utilisé un facteur travail, il est donc une source d’emploi (doc 3). Il existe trois modes de calcul du PIB : la somme des valeurs ajoutées, mais aussi l’évaluation par la demande et par les revenus.
Mais deux problèmes se posent alors. Tout d’abord vient le problème des comparaisons dans le temps. Pour mesurer la variation réelle de la richesse d’un pays, comparer deux PIB en valeur est insuffisant puisque dans l’intervalle de temps, le prix des biens et services produits peut avoir augmenté ou diminué. L’INSEE calcule donc un PIB en volume qui mesure l’augmentation des quantités produites et annule donc les effets de l’inflation. (doc 5). Ensuite, il y a le problème des comparaisons dans l’espace. Pour comparer deux pays, on utilise le PIB par habitant exprimé en dollars courants. Cette méthode n’est pas satisfaisante puisque les taux de change fluctuent considérablement. D’autre part, les prix varient plus ou moins fortement selon les pays. C’est la raison pour laquelle on calcule désormais le PIB à parité de pouvoir d’achat. On multiplie le PIB calculé aux prix