Le portrait du colonel chabert - balzac
I. Les références picturales
• Composition du portrait en fonction des repères spatiaux.
La description aborde en premier lieu la silhouette « sèche et maigre », puis le front, les yeux, le visage, le cou, le corps elle retourne au chapeau et se fixe sur le regard
• Couleurs : Ombre/Lumière
On notera l’aspect cireux de la silhouette dans le clair obscure du cabinet le voile « transparent », les reflets « bleuâtre » et la « couleur de nacre sale » du voile recouvrant les yeux du personnage.
La pâleur « livide », cadavérique de son visage (« Le visage pale, livide, et en lame de couteau […] semblait mort), « l’ombre », « la ligne brune » dessinait par le haillon dissimulait le corps de l’homme, l’ombre projetée par son chapeau sur son visage est comparée a un « sillon noir ». Ce qui fait ressortir par contraste les « rides blanches » et l’aspect « décoloré de la physionomie ». La technique employée est celle du contraste. La figure dominante est l’opposition.
Avec ironie, la description, rend hommage à Rembrandt et a ses clairs obscurs, et compare la figure de Chabert à a « un portrait sans cadre ».
II. La recherche médicale
Au 19e siècle promotion de la photographie et de la recherche scientifique.
On retrouve cette fascination dans le lexique et l’affirmation de la vocation encyclopédique du roman.
La description correspond à un rapport médical ou à un rapport d’autopsie : « sinuosité froides », « démence triste du visage » marqué par « les dégradants symptômes par lesquels se caractérise l’idiotisme »
Le corps de Chabert correspond a un corps de symptômes C’est à a dire a un corps d’indice.
« Homme foudroyé » = Homme mort.
III. Le registre fantastique.
Plus qu’un portrait de scientifique ou de peintre, le portrait de Chabert est avant tout le produit du regard d’un « hommes d’imagination ». Présence de nombreuses métaphores :
« Figure de cire » évoque un masque mortuaire
L’ensemble du