Le positivisme
I- Éléments biographiques
Né à Montpellier en 1798 et mort à paris en 1857, Philosophe français, fondateur de l’école positiviste, il était secrétaire de Saint Simon, de 1817 à 1824. Entre 1830-1842 son cours de philosophie positive.
Son système est fondé sur une réflexion historique selon laquelle l’esprit humain, dans chaque civilisation comme dans chaque individu, passe nécessairement par des stades. A l’âge positif, il n’y a qu’une maxime absolue, c’est qu’il n’y a rien d’absolu. L’objectif d’Auguste comte était de proposer une réorganisation spirituelle de la société. Pour lui le malaise social dépendait de l’anarchie spirituelle et non pas de l’anarchie temporelle. Il faut penser à la partie théorique avant d’aborder la pratique. Une telle action théorique peut être confiée à l’ensemble du corps scientifique, aux savants positifs.
Afin de réorganiser la société, auguste comte pousse le peuple au travail en vue d’appliquer la théorie positive pour concevoir un nouveau système social correspondant à l’état actuel des lumières. Le positivisme: La vérification des connaissances est l’unique critère de vérité. Le positivisme d’Auguste Comte repose sur deux affirmations essentielles: nous ne pouvons pas atteindre les choses en elles mêmes, c’est sur les phénomènes que nous pouvons porter des jugements certains ayant une valeur universelle.
II- La généralisation et l’échelle encyclopédique
Le pilier central du positivisme et de la classification des sciences est la célèbre loi des trois états de la connaissance théorique. Chaque branche de nos connaissances est assujettie dans sa marche à cette loi des trois états:
1- État théologique ou fictif
2- État métaphysique ou abstrait
3- État scientifique ou positif a- État théologique: nécessaire parce qu’il est le seul moyen de liaison possible. Mais il est imparfait parce qu’il ne permet pas l’observation des faits. On s’imagine des