Le pourquoi des choses.
Origine des mots, expressions et usages curieux
Qui d'entre nous, à un moment ou à un autre, ne s'est jamais demandé, au sujet d'une expression bizarre ou inconnue : «Mais, au fait, d'où cela vient-il ?»
C'est la réponse à un certain nombre de ces questions que nous propose cet ouvrage ludique.
Question : «Pourquoi les couteaux de table ont-ils le bout arrondi ?»
Réponse : «C'est le cardinal de Richelieu, exaspéré de voir les convives se curer les dents avec la pointe de leur couteau, qui en commanda au bout arrondi. De nombreux gentilshommes adoptèrent cet usage, et le couteau à bout rond fut bientôt présent sur toutes les tables.»
Regroupées en chapitres thématiques (argent, traditions, chasse et pêche, sciences, mythologie, etc.), ces questions, avec leurs réponses circonstanciées, sont un très divertissant et très instructif florilège de formules que nous employons tous, le plus souvent sans en connaître l'origine.
Historienne de formation, Anne Pouget anime des ateliers de recherche et d'écriture et publie des articles dans L'Actualité de l'histoire. Elle est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont une Histoire du Moyen Âge (Éditions de Vecchi), Navires et navigation aux XIVe et XVe siècle (L'Harmattan) et Les Brumes de Montfaucon (prix du Roman jeunesse du ministère de la Jeunesse et des Sports & prix NRP).
Extrait du livre :
Pourquoi di-on «pendez-les haut et court !» ?
C'est simple : on «pendait haut» afin que le pendu soit vu de loin, et l'on «pendait court» afin d'économiser la corde puisque, selon l'expression répandue, un pendu ne valait pas la corde pour le pendre.
Pourquoi, avant l'abordage, criait-on «pas de quartier !» ?
Une convention existait autrefois : lorsque l'on faisait des prisonniers, on pouvait les rançonner. Même un soldat ou un marin pouvait racheter sa liberté en versant un quartier de sa solde. Mais l'ennemi pouvait également refuser la libération du prisonnier, voire le