Le pouvoir des fables, la fontaine
C’est un hommage à Mr de Barillon, ambassadeur de France en Angleterre, chargé de préserver la paix entre les deux pays. Nous sommes ici dans un contexte politique et diplomatique.
Problématique : En quoi la fable est-elle une véritable leçon de diplomatie ?
Les fables parlent des fables. On parle de métalangage quand les mots définissent les mots (exemple : dictionnaire, livre de grammaire). C’est une forme de mise en abîme, puisqu’une fable est présente dans le récit cadre. Le récit encadré est miroir de la fable cadre.
Etude de la structure de la fable
On observe trois étapes. Du vers 1 au vers 33, l’auteur fait une dédicace. Cette dédicace met l’accent sur la présence du fabuliste, vers 3 « Vous puis-je offrir mes vers », il y a mise en valeur du destinataire. C’est un panégyrique : un texte qui vise à faire l’éloge. Il appartient au registre épidictique, avec l’utilisation du vocabulaire du compliment et de la flatterie. C’est donc un éloge de Mr de Barillon, le dédicataire, écrit de manière excessive et hyperbolique. La Fontaine multiplie les compliments et prend une posture de courtisan. C’est une forme de « captatio buene volentiae » : tous les procédés pour s’attirer les bonnes grâces ou l’indulgence de quelqu’un. Il s’agit ici de plaire au roi, destinataire ultime de la fable.
Du vers 34 au vers 70, la fable se scinde en deux