L’Education Sentimentale Très chers lecteurs dévoués et admiratifs, un bon et appréciable roman de Gustave Flaubert est toujours un choix que l’on n’oublie pas de façon immédiate, et je vous recommande avec certitude cette bienfaisante composition. J’ai en effet décidé de me mettre à la tâche et au plaisir d’entamer un ouvrage tel que « L’Education Sentimentale », qui par la même occasion, me laisse actuellement sans voix au fil de cette lecture inoubliable. L’un des plus grands auteurs réalistes de son temps nous propose une aventure au cours de laquelle nous suivons l’énigmatique et charismatique personnalité de Frédéric Moreau, jeune et talentueux néo-bachelier arrivant en trombe dans la capitale parisienne, ayant donc obtenu son baccalauréat récompensant son incroyable témérité. Au cours de cet incipit à rebondissements et qui nous transporte formidablement de l’affairée capitale à la délicatesse et au confort d’un navire porté par les doux remous de la Seine, le jeune garçon fait l’éblouissante rencontre qui traumatise à jamais sa vie jusqu’alors ponctué par de amples découvertes au sein de la nature. En effet, il se lie d’une amitié indéfectible avec celle qui fait chavirer son cœur de toutes parts, une dénommée Madame Arnoux dont les traits laissent présager une beauté à faire pâlir les dieux. Toutefois, cet amour sera bouleversé à maintes reprises, étant donné que Frédéric doit procéder à un choix entre renoncer à son amour sempiternel envers cette femme et sa situation dans la société, particulièrement influencé par la monarchie constitutionnelle aménagée par Louis-Philippe. De nombreuses rencontres singulières marqueront son périple et c’est au contact de cette affection dévorante et aux contingences du monde qu’il instaurera sa propre éducation sentimentale. L’incipit présenté le propulse dans une dimension inédite, par le biais de laquelle Flaubert dresse un portrait admirable et époustouflant de cette dite Madame Arnoux venant contribuer