Le progres technique
Se manifestant dans tous les secteurs d’activité (agriculture, industrie, services), il a permis l’enrichissement de nos sociétés (augmentation du niveau de vie économique et social global) depuis les origines de l’humanité et de façon plus accélérée, depuis le début de la révolution industrielle au XIXe siècle.
Le progrès technique a aussi permis une amélioration des conditions de vie (diminution de la pénibilité du travail, distribution de l’électricité chez les particuliers au cours du XXe siècle, etc.), et de la santé (hausse de l’espérance de vie).
Le progrès technique est l’un des facteurs de l’accroissement de la productivité, et il constitue sous le nom de « facteur résiduel » l’un des éléments moteurs de la croissance économique.
Par le biais d’une innovation permanente, le progrès technique est généralement associé à une prospérité économique et à une augmentation de l’emploi à la suite des modifications de nature des emplois qu’il entraîne, thèse développée sous le nom de « destruction créatrice » par l’économiste Joseph Schumpeter dans son livre Capitalisme, socialisme et démocratie, ou encore par l’auteur français Alfred Sauvy dans La Machine et le Chômage (1980).
Ainsi les thèses relatives à la « fin du travail » comme conséquence de l’informatisation généralisée de nos sociétés depuis 20 ans semblent-elles par exemple contredites par l’observation de la réalité du marché du travail dans le monde.
Inversement, les pays développant moins de progrès technique que les autres (pays en développement) connaissent clairement les taux de chômage les plus élevés.
Cependant, le progrès technique ne peut pas tout à fait être assimilé au progrès économique, ni au progrès social.
Transformant les