Le père goriot analyse
Le quartier : p.43
La pension Vauquer se situe à Paris, dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, entre le quartier latin et le faubourg Saint-Marceau (5ème arrondissement). Balzac qualifie le quartier d’inconnu, et dit que nul autre n’est plus horrible. (p.45)
L’extérieur de la pension : p.45
La pension Vauquer appartient, comme son nom l’indique, à Mme. Vauquer. Elle est située au bas de la rue Neuve-Sainte-Geneviève, au sommet d’une pente qui est dite si brusque et rude que les chevaux la montent ou la descendent rarement. (~) La rue est silencieuse, les pavés sont secs, les ruisseaux ne sont pas alimentés. Les maisons sont mornes, les murailles sentent la prison. Il est dit qu’un Parisien y verrait de la misère ou de l’ennui, de la vieillesse qui se meurt, de la joyeuse jeunesse contrainte à travailler. Collé à la pension se trouve un jardinet « aussi large que la façade est longue ». Une cour où vivent des cochons, des poules et des lapins se trouve derrière la pension.
L’intérieur de la pension : p.47
Le rez-de-chaussée est composé d’un salon et d’une salle à manger. Cette dernière est séparée de la cuisine par la cage d’escaliers. Le salon est lambrissé (recouvert de lames de bois) à hauteur d’appui, c-à-d ~à hauteur de coude. Le reste des murs est couvert avec un papier verni. Une cheminée est présente, mais elle est toujours propre, car aucun feu n’y est fait, sauf lors de grandes occasions. La pièce sent « l’odeur de pension », ce qui signifie en fait une odeur de renfermé, de moisi, et de rance, elle donne froid. Pourtant, comparé à la salle à manger, il est élégant et parfumé. La salle à manger est entièrement boisée, plaquée de buffets, ou sont posés des carafes et des piles d’assiettes. Le mobilier est décrit comme « vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant ». Il y règne la misère.
La chambre de Goriot : fin 165, début 166
La chambre de Goriot est un « bouge ». Le papier peint se