Le recours la fiction permet
Introduction :
Nous savons que la fiction littéraire en vient souvent à dépeindre certains comportements humains, les plus nobles et comme les plus méprisables. Mais il est toujours plus facile de trouver les défauts que les qualités humaines. En ce sens, la fiction donne à voir nos limites. Faut-il y voir une dénonciation ? La littérature en est-elle une modalité efficace ? La littérature comme une dénonciation non idéologique de certains comportements humains.
I. La littérature, un message pour tous
Nous pouvons pointer du doigt le fait que seul un nombre réduit de personnes passe leur « vie à aimer et penser », ce qui fait en sorte que les autres ne sont qu´un ensemble de fous, de méchants et de malheureux. Voltaire dans un de ses romans, illustre toute l´autodestruction propre à l´homme, ces morts et ces malheurs qu´apporte la volonté de gloire, ce désir d´être un « Prince ». L´humanité apparaît ainsi comme « une étable d´assassins ridicules. »
La littérature est à la fois une dénonciation et un témoignage. Nous pourrions probablement penser qu´elle est destiné à quelques âmes éclairées. L’on peut également penser qu´à la manière de la réalité, divisé entre « quelques intellectuels » et « une masse de fous », la littérature s’adresserait aussi à quelques lecteurs peu nombreux, mais à même de comprendre cette indignation. Or, ces derniers seraient ceux qui on le moins besoin de la dénonciation de la littérature. Au contraire la littérature nous parle de nous même.
II. La littérature entre puissances et impuissance
La dénonciation comme la conçoit la littérature est plus subtile. Si elle parvient à restituer ce tableau avec précision, il n’en est pas loin qu’elle ne semble pas parvenir à soigner cette même humanité, du moins son ensemble. Les écrivains moralistes ne s’adressaient pas aux lecteurs « éclairés » face à d’autres hommes cherchant à