Le refoulement.

Suite à la lecture des « Cinq leçons de Freud », j’ai décidé de partir sur le concept de refoulement pour réaliser ce travail. D’une part parce qu’on retrouve cette théorie dans beaucoup de ses ouvrages, car Freud l’a définie « comme étant la pierre angulaire sur laquelle repose la psychanalyse ». D’autre part, parce que ce concept me pose question. En effet, si on part de l’idée que les personnes dites « normales » sont névrotiques, nous sommes donc pour la plupart amenés à refouler. En apprendre plus sur le sujet afin de savoir plus précisément comment ce refoulement agit, pourquoi on le fait, et ce qu’il faut en faire attire mon attention.

Par ces cinq leçons, mais également des recherches extérieures, je vais tenter de développer ce sujet.
Ce que j’ai pu retirer des textes analysés en cours, et plus particulièrement dans la leçon deux, c’est que le refoulement est avant tout un moyen de défense au niveau psychique contre les pulsions et/ou désirs de la personne elle-même. Ces pulsions et désirs ressentis seraient tellement en opposition avec d’autres désirs qu’un conflit intérieur se met en place. De ce fait ces pulsions et désirs inconciliables sont chassés dans l’inconscient.
En m’inspirant de la leçon quatre, je voudrais reprendre l’exemple où l’on dit que l’enfant a une sexualité dès son plus jeune âge. A cette période infantile surgit des plaisirs sexuels liés aux différents stades de développement de l’enfant. Ces désirs et plaisirs sexuels de l’enfant sont à un moment refoulés (avant la puberté) de par le fait qu’il ne « colle » pas avec la morale, l’éducation. Il y a alors des résistances qui se créent pour contenir ce qui a été refoulé comme la honte et le dégoût par rapport à la sexualité, ce qui va obliger l’enfant qui grandit à suivre par la suite des voies dites normales. Cependant, la fonction sexuelle n’est pas supportée par tout le monde sans problèmes, ce qui laisse des anomalies ou des dispositions à des maladies qui