Le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN et son impact sur l'Europe de la défense.

Introduction :

Créée en 1949 par la signature du traité de Washington entre les États-Unis, le Canada et les grandes puissances de l'Europe occidentale, l'OTAN a été mis en place par l'initiative des États- Unis, dans le but d'éviter que l'influence soviétique ne s'étende jusqu'à l'Europe de l'ouest.
L'OTAN était alors un instrument au service des américains dans le cadre de la Guerre froide. En effet, alors que le Monde était divisé en deux camps, l'est , communiste, et l'ouest capitaliste, les États-Unis craignaient que l'influence soviétique ne s'étende jusqu'à l'Europe de l'ouest. L'OTAN avait donc pour vocation d'assurer la sécurité des pays européens face à l'URSS.
En cas d'agression militaire d'un des pays membres de l'OTAN, les autres pays se devaient de lui venir en aide. L'organisation de l'OTAN est divisée en deux : l'organisation civile et l'organisation militaire[1].
L'organisation civile(ou politique) est la subdivision décisionnelle de l'Otan, toutes les décisions importantes y sont prises, et l'organe principale de décision est le conseil de l'atlantique nord. L'organisation militaire de l'Otan est composée du comité des plans de défense, que l'on connait mieux sous le nom de commandement intégré. Il comprend quatre départements : le Comité militaire, l'État-major militaire international, le commandement allié opérations(ACO)[2], et le commandement allié transformation(ACT)[3]. Le Comité des plans de défense est chargé de faire des recommandations stratégiques aux responsables politiques qui siègent au conseil de l'Atlantique Nord. L'État-major Militaire International, lui, est chargé d'élaborer les tactiques militaires et d'évaluer la situation sur le terrain. Le Commandement Allié Opérations est responsable de toutes les opérations sur le terrain et de la mise en œuvre de la tactique. Enfin, le Commandement Allié