Le rire, bergson

4630 mots 19 pages
Le Rire, Bergson.

Jusque là, 2 traditions ds la considération du rire : Jugement du rire en terme moral, le rire étant condamné comme manifestation d’orgueil. Selon le traité de la nature humaine de Hobbes, celui qui rit se pense ds une situation de supériorité par rapport à celui dt il rit. On rit avec les autres ms tj aux dépends de qqn ; ce qui ft rire c’est de voir l’autre subir un sort auquel soi mm on échappe. Rire accroit alors sa propre valeur car en voyant les autres ridicules ou rabaissés, on s’en trouve surélevé. La dévalorisation d’autrui s’accompagne de l’élévation de soi, ce qui explique que le rire relève de l’orgueil, en tant qu’expression du sentiment de sa propre supériorité.
Au XVIII, le rôle du rire est destructeur à la Cour, théâtre d’une concurrence ardue. Ds ce ctx, celui qui ft rire parce qu’il plait et séduit, remporte tous les éloges. Le rire divise et rassemble les individus, c’est l’expression d’une relation de pvr. Cette dimension du rire n’a rien de sympathique, c’est un mode d’agression non violent. Le rire exprime des rapports de force et a pr rôle de flatter la vanité (la servilité à un supérieur impose de rire à ses blagues sans qu’elles ne soient drôles). Le grotesque évoque à l’origine les figures déformées retrouvées ds les abbayes, associées à l’exagération, l’illustration et l’illusion de l’excès (ds la sexualité par ex). Les grds auteurs du grotesque sont Aristophane ds l’Antiquité et Rabelais à la Renaissance. A propos d’Aristophane, Aristote dira du rire qu’il est « du vulgaire pr des vulgaires ». On comprend alors pq le comique aura tj moins de valeur que le drame, car ds le rire persiste cette dévalorisation, celui qui rit étant en train de faire l’éloge de sa supériorité. La caricature est l’illustration mm de cette dévalorisation en insistant sur la dimension physique et sur les « raideurs du corps », les tics de comportements. En ce sens, la caricature revient à réduire l’individu à un détail. Un des

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