LES CAUSES PHYSIOLOGIQUES Le rire peut être déclenché de manière physiologique, c'est-à-dire sans qu’on le veuille ou qu’on le pense forcément, sans avoir besoin de raisonnement intellectuel. • La cause physiologique majeure est le chatouillement. Il s’agit d’un stimulus, un facteur externe (ou interne) qui va être capable de déclencher une réaction donnée, qui va entraîner le rire grâce à l’effet de surprise. Cet effet de surprise va être associé au fait que la personne qui chatouille et celle chatouillée sont distinctes car cette sensation n’est confirmée que lorsque le corps ne s’y attend pas. Essayez de vous chatouiller vous-même, l’effet initial sera inexistant puisque dans ce cas le cerveau pourra anticiper les mouvements du corps. Une étude faite en 1997 a montré que le rire déclenché lors des chatouilles était un reflexe et non un acte social (à la différence des blagues). Lors de l’expérience, que ce soit un robot ou un homme, les patients chatouillés n’ont pu résister aux stimulations. • On peut également citer comme cause physiologique : le gaz hilarant. Ce gaz est du protoxyde d’azote, noté N2O. Il est appelé ainsi du fait de ses propriétés euphoriques découvertes en 1799. Une personne qui inhale ce gaz peut en effet se mettre à rire de façon incontrôlée. Il est habituellement utilisé pour la médecine. Il semblerait que ce gaz soit transporté par les globules rouges dans le sang. Il agirait ensuite sur une enzyme intervenant dans la synthèse de la thymidine qui est un acide aminé, perturbant ainsi la fabrication de certaines protéines essentielles au globule rouge. C’est pourquoi le globule rouge transporterait moins efficacement le dioxygène au cerveau, ce qui entraînerait un état de léthargie propice au rire. Celui-ci devient alors une conséquence du bien-être et de l’euphorie procurée par ce gaz. Ainsi, nous avons pu voir que les causes du rire sont partagées en deux catégories : psychologiques qui stimulent la