le rire
Lancé à Paris par Félix Juven pendant la Belle Époque, Le Rire est apparu à un moment où les Parisiens commençaient à devenir plus cultivés, plus riches et disposaient de plus de loisirs. L'intérêt pour les arts, la culture et la politique ne cessa de croître pendant la dernière décennie du xixe siècle. Des publications comme celle-là aidaient à satisfaire leur curiosité. De tous les journaux humoristiques, celui-là eut le plus de succès.
L'Affaire Dreyfus éclata en 1894 et Le Rire fut l'une des nombreuses publications à exploiter les sentiments anti-républicains et antisémites (caricatures signées Léandre notamment) que suscita ce scandale. C'était une époque où le gouvernement français était souvent caractérisé par la corruption et la gabegie. Ministres et responsables militaires devinrent des cibles fréquentes.
Pendant la Première Guerre mondiale, il parut sous le titre Le Rire Rouge.
Sommaire [masquer]
1 Les dessins et caricatures
2 Le monde de la scène
3 Fin du journal
4 Galerie
5 Notes et références
6 Sources
7 Articles connexes
8 Liens externes
Les dessins et caricatures[modifier | modifier le code]
Ce journal satirique était rempli d'excellents dessins dus notamment à des artistes peintres réputés qui sont aujourd'hui l'objet de collection. Il donnait des chromotypographies en pleine page sur les pages de couverture et les pages centrales. Le contributeur le plus important en volume et le plus fidèle fut Théophile Steinlen : ses illustrations, des caricatures mordantes, visaient les hommes politiques du temps.
Les autres illustrations provenaient d'artistes comme :
Léonce Burret
Leonetto Cappiello
Caran d'Ache
Jean d'Aurian
Jules Depaquit
Pere Tornè Esquius
Abel Faivre1
Jean-Louis Forain
Juan Gris
Jules-Alexandre Grun
Albert Guillaume
Paul René Georges Hermann
Charles Léandre
Manuel Luque
Lucien