« Le rivages des syrtes » est un roman surréaliste publié en 1951 écrit par Julien gracq de son vrai nom Louis poirier (1910-2007). C'est avec cette œuvre que Julien gracq s'est fait connaître et notamment grâce à son refus de recevoir le prix Goncourt de 1951.
Ce roman est souvent assimilé à un « rêve éveillé » car il est guidé par l'imaginaire, le rêve et l'inconscient, chaque lecteur a une vision différente de l'histoire.
L'extrait du texte étudié nous montre la fascination qu'à Aldo quand il aperçoit Vanessa, la fille d'une riche famille d'Orsenna

Comment l'auteur dans son roman surnaturel parvient-il à nous faire voyager entre le rêve et la réalité ?

Afin de répondre à cette problématique nous allons étudier cet extrait selon deux axes tout d'abord l'importance du décor dans un roman surréaliste et ensuite la femme insaisissable qu'est Vanessa..

Dans un roman surréaliste le décor est très important il permet au lecteur de rentrer plus facilement dans le contexte.

Pour cela l'auteur a insufflé la vie à la maison en la personnifiant, il utilise pour la décrire les mots « une indifférence glaciale tombait des voûtes », « une galerie qui me montrait » comme si la maison désirait lui montrer comment elle était et comment elle se sentait par rapport à lui. .
Il nous présente également cette maison comme lasse, elle est « endormi », paraît ennuyante, et influe sur l'humeur du personnage « je sentais brusquement refluer sur moi toute ma mauvaise humeur ».

L'auteur crée une atmosphère spéciale, l'ambiance est lugubre « glaciale », »gelée », »délabré », »eau morte » jusqu’au moment où il aperçoit Vanessa . L'auteur veut nous dire que quand Aldo voit Vanessa c'est comme si plus rien n'existait à par elle, il est comme hypnotisé malgré les effort de la maison pour paraître effrayante.

L’architecture est elle aussi particulière en effet, la maison est vaste et nous donne un sentiment de grand vide « pièces nues », « de salle en salle » « galerie