Dans le film : Le roi danse de Gérard Corbiau, le roi Louis XIV est un amant et un protecteur des arts. À vrai dire, le domaine des arts lui est si important, qu’il en néglige la qualité de vie de sa population.

D’abord, lorsqu’il se proclamera roi, la première chose qu’il veut établir pour son royaume, c’est une école de danse. Louis XIV tient tellement à la protection de l’art, qu’il va défier l’autorité de sa mère jusque dans son lit de mort. Celle-ci, avant de mourir, lui demandera d’arrêter tout ce qu’il fait, mais il refusera. Les gens de la cour jugent les manières du roi, car ils pensent que celui-ci n’a de l’intérêt que pour l’amusement. Toutefois, aux yeux du roi, ils se trompent tous, car la musique n’est pas seulement un divertissement, elle joue aussi un rôle important dans la politique. Le clergé s’opposera également aux agissements du roi, malgré le fait qu’il ait un pouvoir absolu de décision. En fait, ceux-ci désapprouvent totalement le théâtre de Molière, qui est le protégé du roi. Ils trouvent que son théâtre grivois va à l’encontre des valeurs religieuses et que cela est une offense à Dieu. Cependant, Louis XIV a de l’amour que pour l’art et toutes critiques ne l’atteignent pas. En fait, le Roi-Soleil semble vivre pour la musique. Sur le seuil de la mort, Batiste va le sauver en jouant de sa musique toute la nuit.

Ensuite, le roi est un exemple parfait de l’humaniste typique de la Renaissance. Outre ses bonnes connaissances en biologie, il a un goût prononcé pour le nouveau. Il va rapidement s’intéresser au travail de Molière qui lui proposera un nouveau genre de théâtre. En effet, il va rire énormément de son art satyrique et en demandera sans cesse d’avantages, malgré la mauvaise réception du publique. Également, le roi va adorer la musique de Batiste qui se démarque de celle des autres. Toutefois, Louis XIV est un amant de l’art et n’a de l’affection pour personne. Tout ce qui semble le préoccuper, c’est la place qu’occupe l’art dans