Le roman doit-il, selon vous, privilégier l’imagination ou décrire fidèlement la réalité ?

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Le roman existe depuis des siècles, on attribue son apparition au moyen âge. Romans de chevalerie, de capes et d’épées, fantastiques, naturaliste, de science-fiction, ses thèmes sont aussi variés que les périodes phares de l’histoire qu’il a traversées durant tous ces siècles. Cependant, ce qui subsiste est le fait qu’il tend toujours entre l’imaginaire et la réalité. Un romancier doit-il donc privilégier l’aspect imaginaire ou réaliste dans ses livres ? Pour répondre a cette question nous étudierons dans une première partie le fait que l’auteur privilégie l’imaginaire et la fantaisie dans ses romans, puis dans un second point nous verrons si celui-ci doit plutôt s’accrocher aux mœurs de la société et la décrire fidèlement pour enfin aborder la question des frontières entre plus ou moins ambigus entre ces deux mondes.

Généralement, la lecture a pour but de se divertir, de s’évader, de nous invite dans un nouvel univers pour nous arracher de notre quotidien. On peut alors dire que l’imaginaire dans les romans est un moyen pour le lecteur de voyager dans un autre monde. C’est le cas par exemple dans le livre de Boris Vian, L’écume des jours, qui a d’ailleurs été classé à la dixième place des cents meilleurs livres du XXème siècle. Dans son avant-propos, l’auteur essaie de nous intriguer, grâce à des leçons de vie contradictoires avec celles que l'on apprend habituellement. Par exemple, dès la première phrase, l'auteur nous conseille de juger avant de connaître. Boris Vian semble donc vouloir provoquer par cette déclaration, mais aussi par son livre. Aussi, Vian introduit son œuvre, qui sera "vraie puisque imaginée". Il s'oppose aux écrivains réalistes et préfère travailler son imaginaire. Tout au long de l’œuvre on remarque ceci, les épisodes s’enchaînent, comme à moitié ancré dans la réalité avec des référence à des Jazzmans réels et connus, et à moitié se déroulant dans un monde absurde, où tout se déroulerait à l’envers, mais de façon anodine, comme si

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