Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires
Intro : - Vous pouviez partir de l'évolution des fonctions du personnage : modèle au MA, épaisseur psychologique au XVIIe, fonction sociologique au XIXe, anti-héros au XXe… - Faire le lien avec la citation " Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ?" - En déduire la problématique possible : Quelles sont les fonctions du personnage ? - Le plan rédigé : Dans un premier temps, nous verrons que le personnage doit être extraordinaire, puis dans une deuxième partie, nous expliquerons pourquoi il vaut mieux qu'il soit banal. Enfin, nous démontrerons que le personnage est avant tout un outil au service du romancier. I. Le personnage : un être extraordinaire.
Son but : accrocher le lecteur. A/ Distraire, faire partie de l'action.
Les personnages extraordinaires de par leurs qualités de déduction tels que Sherlock Holmes ou Rouletabille de La Chambre Jaune fascinent le lecteur et l'emporte dans un tourbillon d'actions. B/ Permettre au lecteur de s'évader, de voyager, de rêver.
Qui n'a jamais imaginé être Robinson Crusoé de Defoe et atterrir sur une île déserte, ou encore vivre les péripéties et avoir les pouvoirs magiques d'Harry Potter. C/ Etre un modèle, ou un anti-modèle.
Au Moyen Age, le personnage du chevalier est représentatif d'un modèle à suivre. Il possède donc des qualités extraordinaires de courage, de bravoure… Les récits épiques de combats et d'exploits telle que La Chanson de Roland montraient ces modèles à suivre. (+ Figures importantes : Arthur, Lancelot…)
Parallèlement, des personnages comme la Merteuil des Liaisons Dangereuses de Laclos ou encore Folcoche de Vipère au poing de Bazin suscitent le rejet du