Le romantisme, est il un mouvement politique?
Accroche F. Chopin – « Etude révolutionnaire ». L’étude est écrite après que le compositeur apprenne de la chute de Varsovie aux mains des Russe en septembre 1831. « Peu de gens aujourd’hui voudront donner à ce mot un sens réel et positif; oseront-ils cependant affirmer qu’une génération consent à livrer une bataille de plusieurs années pour un drapeau qui n’est pas un symbole ? Le romantisme n’est précisément ni dans le choix des sujets ni dans la vérité exacte, mais dans la manière de sentir. Ils l’ont cherché en dehors, et c’est en dedans qu’il était seulement possible de le trouver.
Pour moi, le romantisme est l’expression la plus récente, la plus actuelle du beau.
Il y a autant de beautés qu’il y a de manières habituelles de chercher le bonheur. »
Ch. Baudelaire – Le salon de 1846
Comment la nature duale du romantisme a pu inspirer sur le plan politique une telle diversité de mouvements, des initiatives paneuropéennes, aussi bien des repliements intérieurs comme le nationalisme ?
I. Le romantisme comme réactions divergentes à fin de l’Empire napoléonien A. L’idée d’un nouveau Saint Empire romain germanique et le conservatisme allemand
B. La nostalgie pour l’âge révolutionnaire et pour le Moyen Age
II. Le romantisme – initiateur et développeur des nouvelles idées
A. Un nouvel Etat selon les romantiques allemands
B. La construction de l’idée de nation et du sentiment national
III. Le romantisme intégré à la scène politique – limites et manipulations des initiatives romantiques
A. Les romantiques doivent se conformer aux positions des classes dirigeantes
B. L’échec des mouvements romantiques nationalistes
Bibliographie
Manuels :
BERNSTEIN Serge, MILZA Pierre – Naţionalismele şi concertul european, Ins. European, Iaşi, 1998
GIRAULT, René – Peuples et nations d’Europe au XIXe siècle,