Le romantisme est un mouvement littéraire et artistique, il traite d’une sensibilité romantique. L’adjectif romantique date du XVIIème, de nombreux poètes l’utilisent dans de nombreux pays. En Allemagne, cet adjectif désigne la poésie médiévale et chevaleresque, tandis qu’en France, certains écrivains le mette en opposition avec le classicisme. Mais pour tous, la sensibilité romantique définit un trouble existentiel, ce sera le mal du siècle. Ce mouvement s’oppose au siècle des lumières et donc à la raison ; il se fonde surtout sur le cœur, l’imagination et la connaissance de l’univers. Les auteurs romantiques ne trouvent pas leur place dans cette société.
Les textes des Romantiques abordent en majeure partie la fuite du temps appuyée par une nature immortelle grâce à laquelle ils prennent conscience de leur existence éphémère sur cette terre. Victor Hugo exprime bien la vanité de sa présence face au caractère éternel de la nature : « Je passe, je ne fais que passer ». Musset parle aussi de la fuite du temps grâce à une description détaillée d’une jeunesse désespérée, ayant perdu toute conviction et n’attendant plus rien de la vie. Cette jeunesse romantique a tout de même un regarde tourné vers l’avenir, mais qui reste inaccessible. Confession d’un enfant du siècle nous aide à prendre conscience de la médiocrité de cette société qui est appelée à s’en sortir.
Nous pouvons constater, que dans notre époque, la jeunesse retrouve certaines aspirations du romantisme. Notre jeunesse ne croit plus en rien, elle vit dans le présent et n’envisage pas l’avenir. Cette jeunesse s’assoit sur un passé radieux. Elle a besoin de solitude et de liberté comme, bien souvent, les artistes romantiques l’ont exprimé dont Paul Flandrin dans son tableau intitulé La Solitude.
Pour conclure, je tiens à dire que cette littérature, trop fréquemment jugée de dépassée, est encore tout à fait dans son temps. Elle continue à bien caractériser notre société et ses