Le romantisme
Courant qui s’affirme en France dès la première moitié du XIXème siècle, période de grande instabilité politique (Premier Empire, Restauration, IIème République), d’évolution économique et sociale.
Il traduit l’inquiétude, la déception des artistes face à un monde dans lequel ils ne trouvent pas leur place (« le mal du siècle »).
Il exprime une volonté de rupture par rapport à la tradition classique fondée sur la raison et la mesure. Il privilégie l’originalité et la liberté du créateur.
Les thèmes et les personnages romantiques : * Place majeure au lyrisme, à l’expression personnelle souvent douloureuse. En poésie : souffrance du poète, incertitude des sentiments, angoisse devant la fuite du temps… * Au théâtre ou dans le roman : héros apparaît comme un révolté, un marginal refusant l’ordre social, ou encore comme un faible brisé par l’affrontement de la réalité. * Engagement politique et social de certains auteurs comme Victor Hugo.
Le réalisme :
Objectifs : * Représenter la réalité sociale jusque dans ses aspects les plus sordides. * Révéler les aspects généralement cachés de la société et expliquer son mode de fonctionnement. (Balzac et La Comédie humaine) * Souci de l’objectivité et de la fidélité au réel ce qui implique un travail de documentation. * Prendre comme modèle la démarche scientifique (Balzac compare le romancier à un spécialiste des classifications du règne animal, comme Buffon, ou à un historien.).
Le naturalisme :
Il s’inscrit dans la continuité du réalisme et de ses principes, même s’il lui ajoute d’autres dimensions : * La documentation prend une importance majeure. Le document devient parfois la matière même du roman. * Le roman devient le lieu d’une véritable expérimentation scientifique opérée par le romancier. Ex : pour Zola, il s’agit d’étudier comment un individu réagit au milieu qui l’entoure. Donc importance du milieu mais aussi importance de l’hérédité familiale. * Le