Le rouge et le noir
En plaçant en série différents semi-conducteurs sensibles à la lumière, Antoine Becquerel constata l’existence d’une polarité dans ce dispositif. En effet, pour une longueur d’onde suffisamment courte, le rayonnement provoque le déplacement d’électrons d’un conducteur à l’autre : une différence de potentiel apparaît alors aux deux bornes du dispositif, constituant ainsi une pile.
Les cellules utilisent des matériaux semi-conducteurs qui produisent des porteurs de charges (électrons et trous) en absorbant des photons.
Le matériau est alors photoconducteur. Si l’on applique une tension aux bornes du matériau, un courant circule ; celui-ci varie avec la longueur d'onde du rayonnement : le matériau est un dipôle passif.
Pour réaliser un dispositif actif tel qu'une photopile, il est nécessaire de réaliser, à la surface du semi-conducteur, une jonction P-N.
Au voisinage de la jonction, il se crée une zone où l’on ne trouve ni trous, ni électrons. La présence de porteurs de charges de signes opposés de part et d’autre de cette zone induit un champ électrique, donc une tension.
Cette tension interne constitue la source de potentiel, et les photoporteurs générés par le rayonnement, la source de courant. La tension de sortie, de l'ordre du volt, et les densités de courant étant faibles, on réalise des modules photovoltaïques en associant, en série et en parallèle, différentes cellules élémentaires.
Voici ce qui se passe à l’intérieur d’un dispositif, semblable à une cellule photovoltaïque, constitué de deux semi-conducteurs. photovoltaïque La démarche suivante consiste a expliquer comment fonctionne un certain type de panneau solaire. Notre démarche étant de montrer la technique la plus utilisée a ce jour, malgré les différents moyens de receuillir de l'énergie solaire, nous