Le récit de Théramène
I- Un récit poétique
a. Les marques du récit qui créent un effet de réel
T prend parole, pressé par Q de Thé. « Quel coup ? Quelle foudre ? »
-Récit 1èp, emploi du passé, connecteurs temp « à peine »
-Précision spat et temp : sortie de Trézène, route de Mycène, bord de mer : c’est un lieu sauvage où règne le danger, en entre-deux.
-Récit organisé selon schéma narr : situat° init, él perturb, périp, résolut°, SF. A partir V 1507, emploi pré narr afin de rendre récit + vif, act° + proches.
-Abondance vb act°, de combat. Accumulation de notat° descriptives sur monstre (alt récit/descript°)
-Insertion parole Hippo au style direct : donne la parole au mourant pr la lui arracher brutalemt « Qu’il lui rende… » en milieu d’hémistiche.
Ts ces procédés visent à rendre le récit efficace : on ne peut représenter la mort sur scène, le lecteur doit être saisi d’horreur en entendant le récit. Procédé fréquent ds théâtre classique (respect bienséance, vraisemblance, unité de lieu) : c’est une hypothypose
Récit qui prépare le dénouement : ts les persos vivent en m temps le récit, pas de tps mot ni dispersion de l’action. Accélération de l’action en vue du dénouement.
Permet aussi de poétiser mort et horreur
b. Poétisation de l’horreur
Le récit doit toucher le spect autant que le ferait sa représentat°. Défi : captiver le spect, éviter la monotonie. Racine y parvient à travers diff procédés.
Pr JL Barrault, acteur et metteur en scène, c’est une part musicale :
Progression du récit
Progr rythmique registres Départ vers l’exil, solennité, tristesse « affligés, silence, pensif, morne… »
Lenteur, calme, rythme 6/6
« Adagio » pathétique Irruption du monstre
« cri de la mer, effroyable cri, voix formidable, cri redoutable, … »
Andante, crescendo, montée de l’anxiété. Sonorités [i] [f]
Rythme V 1509 1/2/3/3/3
L’onde s’approche,se brise et vomit à nos yeux » : accu de verbes, rythme du mvt des vagues
Fantastique
Effet produit par le monstre : panique