Le rêve parisien de fred mussard
On peut féliciter encore une fois notre écrivain réunionnais pour « le Rêve parisien », son dernier-né, qui se vaut tant par la qualité des différentes péripéties qu’il regorge mais aussi et surtout par la qualité de son écriture qui reste fluide, comme celle de tous ses autres livres d’ailleurs. Je suis encore une fois ravi qu’un Réunionnais puisse mettre en avant ses qualités littéraires toujours dans cette langue magnifique qui est la langue de notre nation française.
Le dernier roman du grand écrivain réunionnais (saint-joséphois), Fred
Mussard s’inscrit dans la veine du roman picaresque mêlé de récits d’aventures et du roman de formation. Dans la continuité de Guzmán de Alfarache (1598) de
Mateo Alemán, Daniel Defoe dans Moll Flanders (1722), Le Buscón (1626) de
Quevedo, les Aventures de Simplicius Simplicissimus (1669) de
Grimmelshausen, Le Gil Blas de Santillane (1715-1735) de Lesage, les deux romans de Tobias Smollett, les Aventures de Roderick Random (1748) et les
Aventures de Peregrine Pickle (1751), Fred Mussard redonne naissance outremer cette fois-ci, au roman picaresque. Je souhaite une grande aventure à ce nouveau roman.
Hormis la photo de la page de couverture, qui, pour moi, ne colle pas avec le contenu (je lui conseille humblement une image plus colorée, extrait de tableaux de grands peintres impressionnistes du XIXème-début XXème siècle, dessins ou photographies début XXème d’une maison close de l’époque par exemple) et le titre qui demande une plus grande ambition (Je lui propose en tant que modeste lecteur : les désillusions d’une audacieuse ou encore les aventures d’une insulaire en détresse, ou encore les abîmes d’une liberté) et mérite d’être changé, son livre tient la route et je dirais même que, chaque expérience de son anti-héroïne, il pourrait la développer pour faire évoluer celle-ci, encore plus loin, vers d’autres destinées pourquoi pas européenne, africaine, américaine ou