Le sauvage
Dans la vie, chaque personne a une éducation différente, des valeurs différentes et bien sûr, des croyances différentes. C’est pourquoi la philosophie est apprêtée d’une façon propre à chacun. Plusieurs philosophes ont apporté des réflexions variées sur les questions existentielles de l’être humain. Certains sujets sont plus tabous que d’autres. Nous passons souvent beaucoup de temps à discuter sur des sujets banals, mais plusieurs questions importantes sont mises de côté. Peut-on penser sans préjugés? D’abord, il semble qu’il soit difficile de penser sans réfléchir en fonction de sa propre éducation et de son vécu et ainsi, sans interprétation. En second, il y a des types de personnalité qui sont intrinsèquement tentés d’avoir des préjugés, c’est dans leur nature, or ils ne peuvent penser sans préjuger. Voyons maintenant de façon détaillée ces deux arguments.
Il est d’abord important de définir certains mots de la question qui nous importe afin de mieux en saisir leur sens exact. Le mot «penser», selon la définition du dictionnaire, signifie former des idées dans notre esprit, concevoir des notions, des opinions, par l’activité de l’intelligence et la réflexion. Ensuite, le mot «préjugé» signifie un jugement provisoire formé en avance à partir d’indices que l’on interprète. Cette image mentale que l’on se forme implique un jugement qui est basé sur les connaissances de l’individu. Ainsi, le «jugement» est l’action de se faire une opinion sur quelqu’un, quelque chose de concret ou plus abstrait. Enfin, la «connaissance» est la faculté de connaître, de se représenter, c’est une façon de percevoir et de comprendre les choses. En résumé, penser sans préjugé, c’est se faire une conception personnelle d’un fait, d’un état, par une démarche intellectuelle qui ne soit pas basée sur un jugement préconçut et une interprétation provisoire formée par l’individu.
1er argument :
Peut-on penser sans préjugé? Il