Le savetier et le financier analyse
Problématique : Comment utiliser le récit à des fins argumentatives ? Peut-on plaire et instruire ?
Introduction
- La fable est un genre argumentatif très ancien, qui pour visée d’instruire.
- Au XVIIe s., Jean de La Fontaine, un des plus grand moraliste et fabuliste de son siècle.
- a écrit 12 livres de Fables pour l’enseignement du Dauphin (fils de Louis XIV) qui ont connu un succès durable.
- inspiré des auteurs grecs ou latins comme Ésope ou Phèdre.
- renouvele le genre par sa fantaisie et son originalité, adapte aux goûts esthétiques de l’époque classique.
- Livre VIII publié en 1678, « Le savetier et le financier » : 49 vers hétérométriques (alexandrins et octosyllabes) et plusieurs sortes de rimes : plates, embrassées et croisées.
- met en scène 2 personnages à travers une brève fiction qui amène une leçon de sagesse.
- thème abordé est celui de l’argent (définit la place dans la société et le bonheur de bcp).
- Morale non explicite (le lecteur doit la deviner) et argumentation indirecte, par le dialogue de 2 personnages opposés.
Résumé
Grâce au financier, un modeste savetier (cordonnier) prend possession d’une fortune mais perd son bonheur de vivre. La sagesse du savetier fait qu’il préfère récupérer son sommeil et sa joie en rendant au financier les cent écus.
La théâtralitée
- récit vivant et plein de fantaisie,
- présenté comme une comédie : peint/se moque des comportements ridicules (acheter le sommeil)
- peut être divisé en 3 parties qui offrent une diversité des formes narratives : narration et dialogue :
- l’exposition vers 1 à 13 : partie narrative, point de vue omniscient : présente les 2 protagonistes.
- Le dialogue vers 14 à 33 : savetier insouciant, pas d’économie / financier doit acheter sa tranquilité en donnant de l’argent au savetier.
- conséquences puis dénouement vers 34 à 49 : le financier propose au savetier cent écus, il va