Le secteur automobile est il condamné?
Dans son analyse socio-économique des principales caractéristiques du secteur automobile « The car culture », James J.FLINK établit une thèse simple : la production et la consommation d’automobile est plus qu’une activité économique traditionnelle car elle est le symbole culturel des sociétés industrielles avancées. En ce sens, le secteur automobile est un excellent indicateur de la santé économique. L’existence d’une crise de l’automobile préfigurerait donc la crise des sociétés industrielles. En effet, FLINK met en évidence la difficulté d’adaptation de l’industrie automobile aux nouvelles exigences de la demande. Si l’on remonte aux origines de la crise économiques actuelle qui s’étend sur la majorité des secteurs d’activité comme l’immobilier ou l’automobile dans notre cas, on peut comprendre en quoi la demande est bien responsable de cette crise. Après l’attentat du 11 septembre 2001, la FED à diminuée son taux directeur pour relancer l’économie en favorisant la consommation par l’intermédiaire du crédit. Ce taux a atteint 1% en 2003, et ne remonte qu’en 2004. Mais pendant cette période, les banques ont accordés un grand nombre de crédits à des ménages non solvables, car garantit par leurs bien immobiliers. Mais la crise immobilière de 2006 à fait se multiplier les défauts de paiement de crédits hypothécaires aux USA. Face à ce risque, les banques ont restreint les crédits aux ménages et aux entreprises ce qui a eu pour effet de diminuer la consommation et donc la demande. Parallèlement la flambé du cours des matières premières est venu amplifier le phénomène. L’augmentation du prix du pétrole à réduit la consommation, et notamment dans le secteur automobile a diminué le nombre de vente de véhicule neuf; aux USA d’abord puis naturellement dans les autres pays. Selon les chiffres émis par la CCFA (Comité des Constructeurs Français d’automobile)