Ce moment, je repasse mille fois des façons de t'avouer que je t'aime parce que quand je pense à toi, ce sont les seuls mots qui me reviennent. C'est stupide, mais les mots ne me semblent jamais suffisant ou assez fort. Je bouscule tout dans ma tête parce que tu bouscules tout dans mon cœur. J'ai l'impression de tourner en rond en espérant te voir un jour faire un pas. J'aimerais avoir les pensées ailleurs. À l'instant, je tente de prendre sur moi pour avoir la force d'aller vers toi, mais je reste avec une seule crainte, et c'est la réponse que tu me diras. J'ai l'impression qu'il y manque toujours un morceau qui compléterait le schéma de nos vies. Ne me dis pas que tu ignores ces sentiments, car tu les connais. Ils grandissent quand je marche en ta direction, mais je tente d'être l'amie donc tu désires. Si je ne me réveillais pas, si je laissais mon être parler, je m'affaisserais comme un château de carte face à tes yeux qui me hante quand les miens se ferment. J'ai ce pincement qui me brûle quand je recule. Tu es ma faiblesse et sans toi; j'ai l'impression d'être en détresse.
A l'encre de mon cœur écrit chaque page de notre livre, l'amour me fait plus peur avec toi je me sens ivre. Plus précieux qu'un lingot d'or j'serais l'auteur de ton sourire, en sécurité je dors car tu accompagnes mes nuits. Que Morphée garde ses bras j'préfère les tiens pour m'endormir, certes y'a des hauts des bas mais j'ferais tout pour t'entendre rire, t'attendrir.
J'ai déposé mes armes, à l'entrée de ton cœur sans combat. Et j'ai suivis les charmes, lentement en douceur quelque part là-bas... Au milieu de tes rêves, au creux de ton sommeil dans tes nuits, un jour nouveau se lève...
Je ne croyais pas à la destinée, aux petits signes de la vie censés nous guider vers les chemins à prendre. Je ne croyais pas aux histoires des diseuses de bonne aventure, aux cartes qui vous prédisent l'avenir. Je croyais à la simplicité des coïncidences, à la vérité du hasard.