Le serment des horace, jacques louis david, 1784
Le tableau auquel on le rapproche le plus souvent est « Le sacre de Napoléon », une œuvre tout à fait remarquable pour son réalisme. Le peintre était fortement influencé par l’artiste Nicolas Poussin qui, lui, appartenait au courant classique. Et au contraire, avait un art bien différent de François Boucher, peintre de la même époque, rococo, qui lui, peignait plutôt des scènes galantes.
Car le Néoclassicisme est un style qui s’exprime en réaction au Rococo, style aristocratique, qui révèle un goût pour la beauté, la sensualité, le galant, qui s'harmonise à une vie désinvolte, agréable et amoureuse de la nature. Le néoclassicisme lui, cherche à substituer à la sensualité qui émanait du style rococo un style simple, solennel et moral dans le choix de ses sujets, grâce à des thèmes historiques, mythologiques, ou religieux, des sujets nobles où l’on trouve morale, rigueur, réalisme.
En connaissant l’histoire de ce tableau, on retrouve tout ce qui caractérise le néoclassique. Il s’agit déjà d’un thème historique, d’une légende romaine dans laquelle on reconnaît cette idée de courage, de rigueur. On perçoit ce sérieux en contraste avec les scènes galantes du Rococo. Mais ce sérieux, on ne le trouve pas seulement dans l’histoire du tableau. Sans même la connaître on comprend qu’il s’agit de rigueur. Grâce au décor déjà, avec ces colonnes doriques qui nous rappellent l’antiquité, et le classique par la même occasion. Ainsi que ce carrelage, cette perspective. Puis on trouve des armes, des positions de personnages très