Le siècle des lumières et l'avènement de la modernité.
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Au lendemain de la révolution copernicienne grâce à laquelle l’humanité trouva sa place au centre de tout, après la prise de possession du monde par l’homme, après que celui-ci se soit placé à la source de toute chose, un nouveau courant de pensée se développa : Les lumières. Héritières de Descartes et du versant humaniste de la Renaissance, ces lumières sont l’entrée de l’humanité dans un état majeur. «Pour la première fois de l’Histoire, les êtres humains décident de prendre en main leur destinée et de poser le bien-être de l’humanité comme but ultime de leurs actes.»1 En effet, portant en elles la pensée humaniste quant à la nécessité d’avoir recours à la raison plutôt qu’à leur foi pour penser l’univers, les lumières raisonne sur la vie en collectivité, l’égalité, le bien commun, l’éducation, etc. Cependant, l’on trouva, rampant au milieu de cette éblouissante révolution de pensées, le romantisme. Cette pensée, engendrée par le désenchantement du monde causé par la mise en retrait des traditions religieuses, critique avec virulence l’esprit des lumières. Le romantisme nous fait effectivement demander si l’on a eu raison de se moderniser autant en faisant fi de tout ce qui ne tenait pas de la raison humaine. Tout d’abord, les lumières se définissent non seulement par le désir d’autonomie que ressent l’homme, mais aussi par la poursuite du bonheur terrestre. Le but de l’homme n’est plus de gagner son ciel, mais bien de vivre heureux le temps qu’il devra passer dans cette vie. Le projet des lumières est tout de même plus vaste que cela. «Sapere aude ! (ose penser) Aie le courage de te servir de ton propre entendement.»2 Tel est le credo des lumières selon Kant. L’homme doit maintenant s’en remettre qu’à sa raison et non à une autorité surnaturelle quelconque pour faire, dire et penser. Il a aussi maintenant des droits s’appliquant à l’ensemble des êtres humains; les droits de l’homme. Ces droits inaliénables disent que «tout être humain a droit à la vie […]