En effet, les Scorta ont toujours eu la volonté de mourir dans leur village. La mort de Giuseppe en est un constat indéniable. Giuseppe fit une mauvaise chute dans l’escalier du village et il fut emmené d’urgence à l’hôpital. Après quarante minutes de route, Giuseppe eu un moment de lucidité et fit sa demande à l’infirmier: « […] faites marche arrière et roulez à toute vitesse. Vous avez encore le temps de me rendre à mon village. C’est là-bas que je veux mourir. » (p.159) Son dernier souhait fut de mourir sur sa terre maternelle, au milieu des siens. Cela montre bien qu’il est lié étroitement avec ses terres. Il ne pense pas à la mort, il n’a pas peur. La seule chose qu’il veut est de retourner dans son village. Ensuite, la mort de Carmela appui bien cette volonté qu’on les Scorta de finir leur jours sur leur terres. Durant le tremblement de terre, la terre s’ouvre à elle. « Il me suffit de descendre dans la faille….Je vais jusqu’au centre de la terre pour rejoindre les miens… » (p.228) Tout comme Giuseppe, elle veut mourir parmi les siens et profite du tremblement de terre pour mettre un terme à sa vie. Aussi, lorsqu’elle dit « Je vais jusqu’au centre de la terre pour rejoindre les miens…», c’est comme si elle se disait qu’un des facteurs qui fera en sorte qu’elle restera avec les siens à jamais est qu’elle doit mourir sur cette terre puisque c’est là que repose les défunts qu’elle aime tant. Donc, d’après cela, le romancier met l’accent sur l’importance pour les Scorta proche de la mort de demeurer en sol Monteppucien à jamais et, par le fait même, que leur corps soient enterrés proche les uns des autres. En résumé, les Scorta sont fortement liés à leur coin de pays par leur souhait de reposer à jamais au village. Giuseppe et Carmela sont deux personnages qui le prouve lors des passages de leur