Le sport miroir de la société
A l’heure où peu d’événement sportif ne se fait sentir, depuis les Jeux Olympiques de Londres de 2012, l’ambiance n’est plus ce qu’elle en était deux mois auparavant. En effet celle-ci s’est apaisée depuis cet épisode mondial. Avant préparation, soirée d’ouverture, danses, chants, sports divers et soirée de clôture ; la fête était au rendez-vous. Le sport a été vecteur de cohésion et de rassemblement culturel. Il semble alors que des points communs subsistent entre certains exemples de participations sportives évoquées dans le corpus. On s’interroge donc sur les perspectives que prend alors ces événements à travers les propos de Anne RAPIN dans l’article « La France championne du monde de football » ou encore avec « Le sport aventure, une forme d’innovation sportive » de Gisèle LACROIX. Aussi, nous pouvons voir dans l’extrait « Histoire du corps », essai de G.VIGARELLO, comment celui-ci aborde le contexte sportif d’un point de vue historique (en 1930), puis celui de 1998 avec la photographie extraite de l’Express. Le questionnement pourra se porter sur le fait de savoir en quoi le sport est un moyen festif de rassemblement. Pour tenter d’y répondre dans un premier temps, il est important de noter le pouvoir de cohésion que peut apporter le sport puis, le contexte dans lequel ce dernier est évoqué par la majeure partie des documents : l’idée de Festivité collective.
La diversité des documents étudiés nous amène à rassembler l’idée de moyen de rassemblement. Tout d’abord le sport contribue à la fraternité et au mélange socioculturel. Comme nous l’explique Anne RAPIN, le sport est capable de « fédérer » et de créer du lien social : on observe une « proximité des univers, normalement séparés », comme par exemple les multitudes de nationalités « joueurs antillais, arménien, basque, breton, kabyle … » ; propos qui illustre ce baptême national. Des catégories sociales distinctes « jeunes de banlieues », « parisiens » se retrouvent alors