le statut de la femme
Introduction :
Avant le 18ème siècle, la femme n’a jamais réellement connu d’évolution en matière de droit civique.
Dans l’antiquité grecque, le statut desfemmes est peu enviable, leur image est très négative. Misogynie et machisme caractérisent cette société.
Dans le monde romain, leur sort n’est guère plus enviable. Le pouvoir est concentré entre lesmains des hommes jouissant de la citoyenneté romaine. La femme est la propriété du père de famille. Et l’homme a droit de vie et de mort sur elle.
Le Travail :
Elles doivent se contenter d'uneactivité domestique, extérieure à la société civile, et sont donc considérées comme des mères ou ménagères, loin des fonctions sociales que certaines désirent. Cette identification de la femme à lacommunauté familiale dépouille la femme de son individualité. La femme est le principe spirituel (l'âme) du foyer, l'homme en est le principe juridique. Le cantonnement de la femme à la sphère privées'accentue lorsque l'homme est reconnu dorénavant, avec la Révolution, comme un sujet autonome, participant directement à la souveraineté politique.
Le Mariage :
Passé l’âge de majorité, les futursconjoints devaient faire « sommations respectueuses » (avis officiel) aux parents qui n’étaient pas d’accord avec l’union projetée.
Néanmoins, le mariage des enfants majeurs sans le consentement desparents et sans sommations respectueuses n’était pas nul. Les parents pouvaient dans ce cas déshériter leur enfant.
L'Héritage :
Dans ce milieu les femmes de la famille émergent comme les acteursqui portent la responsabilité de la production de l'héritage symbolique de la famille et de la responsabilité de la reproduction de l'héritage symbolique de la famille et de son capital social etculturel, de telle sorte que celui-ci à son tour, puisse contribuer à la reproducton du capital financier.