Le stoicisme dans l'antiquité

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En effet, il ne nous reste que des fragments des premiers stoïciens (Zénon de Citium (344 - 262), Cléanthe), et les seules œuvres complètes que nous possédons sont celles de Sénèque, Épictète et Marc Aurèle. Cicéron nous a transmis des débats de l'époque hellénistique qui nous renseignent sur l'ancien stoïcisme. Les adversaires des stoïciens (Plutarque, Sextus Empiricus) nous ont également laissé des témoignages sur cette pensée. Ce que nous pouvons en savoir en logique, en physique et en éthique nous montre des esprits puissants et originaux qui ont marqué l'histoire occidentale jusqu'à aujourd'hui.

Le stoïcisme constitue l'une des principales philosophies de la période hellénistique, avec l'épicurisme et le scepticisme. Ce courant rationaliste se rattachant notamment à Héraclite (idée d'un logos universel), au cynisme (Zénon de Cition fut élève de Cratès), reprend certains aspects de la pensée d'Aristote.
Le nom de Stoïcisme vient du grec Stoa poikilê ou les adeptes du portique. En effet Zénon enseignait ses leçons sous un portique de l'Agora à Athènes où les stoïciens se réunissaient et enseignaient. De là vient que le stoïcisme est aussi nommé l'école du Portique. Ce mot désigne aujourd'hui, dans l'usage courant, l'aspect moral de cette philosophie : on entend en effet par stoïcisme une attitude caractérisée par l'indifférence à la douleur et le courage face aux difficultés de l'existence.
La sagesse (sophia) est la connaissance scientifique des choses divines et humaines2.

Selon la distinction de Sénèque3, cette sagesse est le bien de l'esprit humain, parvenu à sa perfection, alors que la philosophie est l'amour de la sagesse et l'aspiration vers elle par la pratique et la théorie : « La philosophie tend là où l'autre est parvenue ». Elle est ainsi la pratique (askesis) de l'art (techne) de l'utile qui est l'unité et le degré le plus élevé de la vertu.

La philosophie se divise en trois parties, suivant en cela la division des vertus à leur niveau

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