Le stoïcisme en général
Cependant, la vertu et le plaisir ne s’excluent pas, ils sont compatibles. Le plaisir devrait accompagner la vertu sur le chemin de la vie. Il en résulte que la richesse ne doit pas être stigmatisée et considérée comme une non-vertu. De plus, d’après Sénèque, le riche a plus de possibilités d’exercer la vertu que le pauvre. Tandis que ce dernier n’a comme vertu que la volonté de vaincre les difficultés de la vie dues à la pauvreté, le riche doit faire preuve de beaucoup d’autres vertus telles que la tempérance ou l’économie.
Concernant la relation entre l’homme et le cosmos, Sénèque suit la ligne de la morale stoïcienne. Ainsi, il est d’avis qu’être sage, c’est vivre en parfaite harmonie avec la nature.
Sénèque, en tant que stoïcien, considère que l’homme peut atteindre le bonheur en vivant selon sa nature, c’est-à-dire en utilisant la raison. Il fait une distinction nette entre ce qui dépend de nous (intellect) et ce que ne dépend pas de nous (destin).
D’autre part, Sénèque pense qu’il existe un rapport étroit entre le temps et le bonheur (LA VIE BRÈVE), en ce sens que même si la vie est courte, elle peut être acceptable si on l’a sagement vécue. Au contraire, si nous perdons notre temps avec des activités et préoccupations inutiles, on gaspille la vie sans rien réaliser.