Le succès de l'automobile
Après le fordisme, arriva le taylorisme qui prônait la rapidité et la spécification de l’ouvrier. Ainsi d’énormes chaînes de productions sont crées, ainsi qu’un nombre important de voiture. Elles sont crées en très grande quantité dans des vastes usines, contrairement à la fabrication artisanale et lente d’une voiture jusqu’à la fin du XIXème siècle. Plus l’entreprise est productive, plus le bénéfice est important, plus les salaires augmentent d’où le pouvoir d’achat augmente, ce qui encourage l’achat d’une voiture dans ce cas, si possible celles que l’ouvrier produit. On observe d’ailleurs dans le document 1, que le nombre de personne par voiture diminue fortement entre 1907 et 1927, ce qui veut dire que plus de personnes ont une voiture. Aux Etats-Unis, l’on voit d’après le même document, que nous comptons 5 personnes pour une voiture, ce qui correspond pratiquement à une voiture par ménage ! Si le pouvoir d’achat augmente, le prix réel de la voiture diminue réellement. Comme l’écrit J.-L. Platet les constructeurs français cherchent à conquérir l’acheteur « non seulement par une baisse des prix de vente, mais encore par l’aspect séduisant de conceptions sans cesses renouvelées ». En effet, nous pouvons voir qu’en 1910, au Salon de l’automobile au Grand Palais à Paris, d’après la photographie du document 4, que déjà plusieurs modèles par marque sont exposés au grand public. Citroën sort par exemple entre 1919 et 1939, 19 transports différents, dont camions, camionnettes, mais aussi voitures type A, type C, la collection Rosalie et la série