Cap petite enfance histoire
Au XIXe siècle puis au XXe siècle deux phases d’industrialisation transforment le cadre de vie des français. C'est-à-dire que l’industrie se développe en s’appuyant notamment sur des innovations techniques (moteur, électricité, pétrole). C’est alors que les villes se développent avec l’apparition des usines et l’afflux de main d’œuvre ouvrière.
Durant la 1ère moitié du XIXème siècle l’atelier domine la production, et l’importance de l’ouvrier est lié à son savoir faire et son ancienneté. Progressivement l’usine remplace l’atelier. Le taylorisme se met en place. C’est une organisation scientifique du travail dont le but premier est d’augmenter la productivité. L’ouvrier est fixé à son poste et accomplit un seul geste sur les pièces standardisées qui viennent désormais à lui. Le travail à la chaine est né. Le travail devient plus aliénant et déresponsabilisant. C’est alors au tour du fordisme de s’imposer. Ce nouveau concept est basé sur le taylorisme, et engendre des rémunérations plus importantes pour les employés grâce au gain de productivité. C’est ce que l'on appelle une production standardisée de masse.
Par la suite, dans les années 50 le toyotisme fait son apparition. Ce dernier est un prolongement amélioré du taylorisme. En effet, il garde les mêmes objectifs de productivité et rend l’ouvrier polyvalent et plus responsabilisé, ce qui améliore ses conditions de travail et sa motivation. Le principe est de répondre à la demande avec plus de flexibilité en produisant juste à temps et en réduisant les stocks au maximum. L’économie ultra concurrentielle et internationalisée (mondialisation) exige cette flexibilité.
Ainsi le taylorisme, le fordisme et le toyotisme ont permis une évolution de la condition ouvrière. En passant du taylorisme au toyotisme, les tâches pénibles et salissantes que faisaient les ouvriers ont été déléguées à des robots. Ainsi,