Le syndicat :
Le point de départ c’est les lois qui interdisent les syndicats (loi le chapelier en France, Conspiracy act en Angleterre en 1800). Cela commence en Angleterre avec un premier mouvement en 1830, JOHN DOHERTY et ROBERT OWEN sont des syndicats mais ils vont être interdits, c’est les ouvriers qualifiés qui, par le mouvement de ces syndicats, négocient les salaires et les conditions de travail et de protection social sans se soucier véritablement de la masse ouvrière.
C’est après 1870 qu’on reconnaît le syndicalisme (1871 Trade Union et 1875 droit de grève). Ces confédérations de syndicats vont très vite augmenter en Angleterre. On passe de 1 million de personne syndiqué à 8 millions de 1774 à 1920.
En France, c’est un peu la même chose. Les premiers syndicats sont des syndicat élitistes. En 1828, les Canuts (industrie de la soie) de Lyon créent une société de secours mutuelle (l’objectif est de créer des caisses communes entre ouvriers qui jouent le rôle d’assurance).
Vont se développer ensuite les sociétés de résistance qui sont des caisses de résistance pour financer les grèves.
La loi qui reconnaît les syndicats en France est émise en 1884 (loi Waldeck Bousseau qui abroge la loi le chapelier et qui reconnaît le syndicalisme) mais au départ c’est pour le secteur privé, pour le secteur publique c’est plus tard en 1929.
La CGT (Confédération Général du Travail) dès 1902, c’est le premier syndicat de France.
En 1902, il y a 1000 grèves avec une durée de 19 jours, ce qui est énorme.
L’Allemagne : 1871, la reconnaissance du syndicalisme et développement très important. En 1914, les deux pays où il y a le plus de personnes syndiquées sont l’Angleterre et l’Allemagne.
C’est dans ce contexte que naît le syndicalisme et que l’idéologie socialiste se répand dans la classe ouvrière qui s’organise. La CGT, révolutionnaire, devient le principal syndicat en France et réussit à imposer des réformes qui améliorent la vie du monde ouvrier. La durée